Fédération des Associations de personnes handicapées par des épilepsies sévères

Accrochages autour d’une ablation de broches

Géraldine s’est cassé le bras ; une crise d’épilepsie l’a surprise en haut d’un jeu de square. Elle a deux broches qu’il faut retirer maintenant que le bras est réparé. Normalement ça se fait en ambulatoire, mais Géraldine est épileptique, a un lourd traitement, …

Bref la surveillante a la trouille et prévoit une entrée la veille, sortie le lendemain. « Vous avez besoin de voir l’anesthésiste. Et après une opération de ce genre, on préfère garder les gens en observation la nuit d’après ». La maman explique qu’elle ne peut laisser sa fille seule à l’hôpital, à cause de l’épilepsie justement, qu’elle sait amener sa fille à jeun le matin, qu’elle peut venir la veille si besoin mais sans coucher à l’hôpital, s’informe des risques post-opératoires, demande pourquoi imposer une nuit de surveillance ensuite…. Elle est bien placée pour assurer la sécurité de sa fille et elle à l’habitude de ce genre de surveillance de routine. 

Ça ne se discute pas « Vous rentrez la veille et sortez le lendemain ! ».

Il y a une fratrie à la maison et le père à l’hôpital.

Alors le papa, hospitalisé en oncologie pour chimio’ quelques étages plus bas, monte avec son mât de perfusion à roulettes apporter les papiers nécessaires….

L’ablation des broches de Géraldine se fera en ambulatoire. Le risque médicalement indiscutable a disparu devant la perfusion du papa.

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