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L’ostéoporose est une maladie du squelette caractérisée par une diminution de la densité osseuse et une détérioration de l’architecture de l’os. Concrètement, vos os deviennent plus poreux, comme une éponge qui aurait de plus en plus de trous.
Cette pathologie évolue de manière insidieuse. En effet, elle ne provoque généralement aucun symptôme jusqu’à ce qu’une fracture survienne. C’est pourquoi on l’appelle souvent la « maladie silencieuse » du squelette. Habituellement la maladie apparait après 50 ans, plus souvent chez les femmes. On peut l’avoir dans d’autres situations.
Avec les crises d’épilepsie, vous êtes souvent confrontés aux chutes et aux traumatismes… dents cassées, plaies avec sutures et …fractures. Ces traumatismes parcourent votre enfance et peuvent continuer à l’âge adulte.
Vous pouvez être amené à présenter des complications médicales plus précoces qu’un adulte du même âge. Une des complications peut se manifester par la fragilité osseuse. Cette fragilité osseuse a souvent une origine multiple, elle dépend du type de la maladie épileptique, des déficiences associées, des traitements anti épileptiques (acide valproique, topiramate…) prescrit souvent depuis le jeune âge, l’institutionnalisation, l’âge ….
Voir l’interview du Dr Sophie Dupont dans le n° de recherche et perspectives de juin 2012. Cela date mais reste intéressant.
Un autre article traite du sujet.

Il existe peu de recommandations concernant la prévention de l’ostéoporose dans la population générale, chez l’adulte.
Si des fractures répétées apparaissent pour des chocs, parfois modérés à légers, alertez votre médecin afin qu’il recherche une ostéoporose. Le médecin peut vous orienter vers un rhumatologue, qui prescrira un bilan sanguin détaillé et une ostéodensitométrie.
Des traitements existent et peuvent permettre d’améliorer la situation.
Nous avons eu personnellement connaissance d’une femme de 45 ans et d’un homme de 20 ans victimes tous deux d’une fracture du col du fémur. L’un et l’autre sous polythérapie antiépileptique depuis leurs premières années de vie. Un traitement de l’ostéoporose leur aurait-il évité cet accident plus courant chez les vieillards que les adultes jeunes ?