Accueil » Soigner son epilepsie » Optimiser votre traitement anti-épileptique
Avec la pratique et les remontées de nos différents contacts, nous avons collecté des points clés pour l’optimisation du traitement anti-épileptique.
Oublier une prise de médicaments ou ne pas prendre les bons médicaments au moment prévu vous expose à la survenue d’une manifestation épileptique.

Le seul moyen de s’assurer une observance sans faille est l’utilisation d’un pilulier (si rustique ou moderne soit-il). En effet, le placement des médicaments à un endroit stratégique de vos journées, l’utilisation de rappels électroniques restent faillibles à cause des périodes de confusion ou de perte de contact avec la réalité.
Le pamplemousse :
Le jus de pamplemousse (et le fruit lui-même bien évidemment) trouble l’absorbtion de certains médicaments anti-épileptiques. Donc à proscrire totalement !
L’alternance dans le temps de médicaments générique et de princepts :
Les médicaments génériques comportent le même poids de principe que les princeps à 10% près. Mais avec les polythérapies et les médicaments à marge thérapeutique étroite, l’efficacité du générique peut s’avérer très différente de celle du princeps. On utilise le princeps ou le générique mais on évite toutes alternances.
Les huiles essentielles :
la très forte concentration de principe actif dans les huiles essentielles les rend beaucoup trop actives pour une personne sous traitement anti-épileptique. A proscrire totalement !
Une prescription non concertée :
Si on prend l’exemple d’une contraception féminine médicamenteuse, les molécules introduites peuvent perturber l’équilibre du traitement anti-épileptique. Et réciproquement le traitement anti-épileptique peut perturber le contraceptif. Moralité : avec une prescription mal concertée, on se retrouve avec plus de manifestations épileptiques et une contraception inefficace.
En d’autres termes, toute prescription (pour n’importe quelle raison que ce soit) doit être validée par votre neurologue.
Avant toute prescription, prenez la peine d’exposer vos traitements en cours au prescripteur.
Quelque soit le médicament qu’on vous prescrit vous devez lire toute sa documentation avant de l’utiliser.
Ayez toujours un peu de traitement d’avance disponible pour pouvoir faire face à une rupture de vos médicaments anti-épileptiques chez votre pharmacien habituel.