Fédération des Associations de personnes handicapées par des épilepsies sévères
Quand les épilepsies sont pharmaco-résistantes et le quotidien trop difficile, la piste chirurgicale peut s’avérer envisageable.
Attention, il s’agit une opération lourde, après un parcours fastidieux, avec des conséquences irréversibles. Vous aurez à prendre la décision de vous faire opérer après information détaillée sur la situation évaluée dans votre cas particulier.
Participez à des séances d’ETP (éducation thérapeutique du patient) chirurgie pour bien mesurer les bénéfices et risques associés à votre cas particulier.
Lorsque les crises d’épilepsie proviennent toujours de la même zone précise du cerveau, les neurologues peuvent envisager de neutraliser cette zone sous certaines conditions strictes. La zone épileptogène doit être bien définie, accessible et ne pas se situer dans une région critique du cerveau pour éviter de compromettre les capacités intellectuelles, sensitives ou motrices du patient. Des électrodes profondes peuvent être implantées pour affiner le diagnostic, et les analyses peuvent parfois conduire à ne pas opérer. Le processus complet, y compris les soins post-opératoires, dure généralement au moins un an. Les techniques chirurgicales évoluent constamment grâce aux avancées en imagerie et en analyse cérébrale, permettant de retirer ou de neutraliser le foyer épileptogène par diverses méthodes précises. Cette intervention doit être discutée avec un neurologue ou un épileptologue. Il saura vous orienter vers le pôle médical compétent pour de telles investigations.
Cette vidéo de 2017 intitulée “Une chirurgie du cerveau permet de lutter contre l’épilepsie” illustre un parcours réussi vers la chirurgie.
Elle provient de la Chronique Santé FR3 Aquitaine du lundi 3 avril 2017.
Les techniques sont en perpétuelles évolutions. La médecine dispose de plus en plus de techniques pour intervenir sur une zone épileptogène.
La chirurgie est de plus en plus souvent proposée pour améliorer l’épilepsie des enfants.